Comme toujours depuis l’origine ?

« Les rudes chefs et les rois barbares […] étaient capables d’imaginer, au milieu de cet immense désordre, un roi des rois qui serait plus grand qu’eux-mêmes, et qui donnerait à tous les hommes une loi véritable. César avait été ce roi des rois, et César pouvait revenir. Ce titre de César, ils le respectaient et l’enviaient, et le plaçaient bien au-dessus de leurs propres titres. L’histoire internationale de l’Europe, à partir de ce moment, est faite en grande partie des exploits de rois et d’aventuriers qui se sont promis d’être césar et imperator. »

H.G. Wells, Esquisse de l’Histoire universelle

 

Un sage fit autrefois cette remarque : « Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours » (Ecclésiaste 1 : 4, Nouvelle Édition de Genève 1979, pour cet article). La terre reste, nous disparaissons. Cependant, malgré notre nature éphémère par rapport à celle de la terre qui nous nourrit, la civilisation humaine survit, et ce, depuis l’origine.

Pouvons-nous donc espérer, comme nous le faisons sans doute déjà, qu’il en sera toujours ainsi ?

Les civilisations humaines virent le jour il y a des milliers d’années, alors que les peuples commençaient à s’organiser en colonies dans des places fortes qu’ils partageaient sous une autorité commune. Ces colonies se créaient pour assurer protection contre les prédateurs, tant animaux qu’humains, et procurer nourriture, eau et abri de façon convenable. Pourtant, au tout début, selon le récit de la création dans le livre de la Genèse, l’humanité n’avait pas besoin de protection, que ce soit contre les hommes ou les animaux. Elle ne manquait pas non plus de moyens de subsistance adéquats.

En fait, la création que nous connaissons était le résultat final d’un processus de rétablissement de l’ordre sur une terre réduite au chaos si l’on se réfère à Genèse 1 : 2. Le dernier verset de ce chapitre, de même que le chapitre suivant, nous disent qu’une fois l’ordre restauré et un habitat rendu vivable, les premiers êtres humains s’installèrent en paix avec leur Créateur, leur environnement et les animaux. Cet équilibre harmonieux fut perturbé lorsque nos ancêtres Adam et Ève, poussés par celui que le récit représente par un serpent, décidèrent qu’ils discerneraient seuls, sans le Créateur, ce qui était bien et mal dans la vie.

Dès lors, l’intégrité de leur univers fut compromise. D’après Genèse 3, s’introduisit un esprit différent de celui qui existait à la fin de la création. La conséquence immédiate la plus importante fut la perte d’un territoire sûr pour l’humanité. Les gens devront désormais peiner pour obtenir le produit de la terre et lutter pour tirer protection d’un environnement qui autrefois les avaient nourris. Plus tard, lorsque Caïn, le fils d’Adam, assassina son frère Abel, il fallut pour la première fois prendre conscience que les êtres humains auraient aussi besoin de se protéger les uns des autres. Le chapitre 4 nous raconte que Caïn avait agi ainsi après avoir été expulsé de la communauté et privé de moyens d’existence. Pour se protéger lui-même et assurer sa survie, il bâtit la première cité, la plus ancienne tentative par l’humanité de créer une implantation collective sous un gouvernement commun.

L’autonomie de l’Homme fut la dynamique implicite de la civilisation antédiluvienne, et celle de toute société depuis.

L’autonomie de l’Homme fut la dynamique implicite de la civilisation antédiluvienne, et celle de toute société depuis. De ce fait, les civilisations se constituèrent sur des fondements de crainte pour la survie et de besoin d’autoprotection.

Selon Genèse 6, le monde antédiluvien qui débuta avec Adam devint si dépravé qu’il fut détruit. L’humanité, échappant de peu à l’extinction, s’efforça de reconstruire une civilisation. En fait, Nimrod, le petit-fils de Noé dans la deuxième génération après le déluge, reprit le pouvoir et créa un royaume autour de Babel (Genèse 10 : 8-12). Le règne de Nimrod fut marqué par la célèbre tour de Babel, monument symbolique de l’obstination de l’homme et de son désir de souveraineté et de domination sur la terre [voir « Scaling the Heights of Hubris », page 44). Cependant, à l’instar de la société antédiluvienne, la civilisation naissante de Nimrod eut une fin brutale (Genèse 11 : 1-8) et la tour resta inachevée. Néanmoins, ses vestiges exercèrent ensuite leur emprise sur la société humaine ; l’esprit qui anima Adam, Caïn et Nimrod perdura. Ainsi, bien d’autres royaumes, empires et civilisations suivirent, chacun animé de la même mentalité.

LE SONGE D’UN ROI

Parmi les civilisations de ce monde, on compte quatre empires dont l’influence rayonna bien au-delà du territoire qu’ils régentaient et de la période de leur domination. Nés de nations ou d’États-cités balbutiants, leur impact est visible et perceptible encore aujourd’hui. Ce sont l’Empire néo-babylonien (environ de 625 à 529 av. J.-C.), l’Empire médo-perse (558-330 av. J.-C.), l’Empire gréco-macédonien (à partir de 333 av. J.-C.), et la République et l’Empire romain (241 av. J.-C. à 476 après J.-C.).

De manière surprenante, l’histoire de ces empires fut anticipée dans un rêve que Nabuchodonosor, roi de Babylone, eut au cours de sa deuxième année de règne. Dans un songe rapporté dans Daniel 2, il vit un énorme personnage avec une tête en or, une poitrine et des bras en argent, un ventre et des cuisses en bronze, des pieds et des orteils en fer mélangé à de l’argile. Le récit biblique affirme que Nabuchodonosor fut perturbé par le rêve, sans pouvoir pourtant s’en souvenir à son réveil. Il chercha quelqu’un qui puisse le lui raconter et le lui expliquer. C’est ainsi qu’il rencontra Daniel, un jeune sage juif ; parlant au nom de Dieu, ce dernier dévoila la chose au souverain.

La tête en or, dit-il, représentait Babylone, le plus précieux des royaumes et lui, Nabuchodonosor était « le roi des rois ». La poitrine et les bras en argent symbolisaient l’Empire médo-perse, le ventre et les cuisses en bronze l’Empire gréco-macédonien. La quatrième puissance, l’Empire romain, était représentée par les jambes et les pieds de l’immense statue. Le fer des jambes traduisait la force de ce régime ; les pieds et les orteils, association de fer et d’argile, révélaient une autre facette de son caractère : sa puissance serait compromise par des divisions internes.

L’image vue par Nabuchodonosor était une seule statue avec une tête unique. Même si quatre empires différents la composaient, ils poursuivaient le même objectif. C’est l’histoire de la perpétuelle quête d’autonomie et de domination terrestre des civilisations humaines agissant indépendamment du Créateur. Si une grande partie des événements symbolisés par cette immense représentation appartient désormais au passé, ce qui reste compose notre avenir.

Dans les Écritures, on trouve ailleurs des prophéties qui éclairent certaines des distinctions propres au caractère, à la nature et à l’évolution de ces empires. Par exemple, reportons-nous à Daniel 7. Il y est révélé, du moins en partie, une progression allant d’une puissance centralisée dominante (Babylone) vers d’autres puissances ayant la même motivation : Médie-Perse, Grèce-Macédoine et Rome. L’Empire romain y est décrit comme celui qui écrasera et détruira les autres, puis les absorbera. Bien que politiquement divisé à la fin de son existence, tantôt solide tantôt fragile, il est censé continuer à exercer largement son influence jusqu’au temps où Dieu instaurera un régime qui ne finira jamais (Daniel 2 : 41-44 ; 7 : 9-14).

ILS SONT NÉS, ILS ONT DISPARU… VRAIMENT DISPARU ?

Tandis que, tour à tour, les trois premiers empires naissaient puis disparaissaient, Rome présente une histoire tout autre. Au cours de son ascension et de la plus grande partie de sa domination, l’Empire romain « brisa » nombre de nations et de peuples, si l’on en croit la prophétie. À son apogée, cet empire s’étendait de l’océan Atlantique à la mer Caspienne et des monts du Caucase à l’Afrique du Nord.

Tandis que, tour à tour, les trois premiers empires naissaient puis disparaissaient, Rome présente une histoire tout autre.

Rome dominait grâce à ses conquêtes militaires et politiques, souvent d’une implacable cruauté. Pourtant, ses méthodes d’assujettissement annonçaient déjà sa propre division politique, tout comme sa stratégie de tolérance pluraliste à l’égard d’autres cultures. En outre, la taille et la complexité de l’empire, ainsi que la modification du rôle des militaires et de l’empereur après la mort de Marc Aurèle, devaient produire une fracture dont il ne se relèverait jamais. L’empire occidental avait pour centre Rome où siégeait le Sénat. L’empire oriental, établi à Byzance (Constantinople), serait officiellement reconnu par l’empereur Dioclétien vers 286 après J.-C. En 293, chaque capitale avait son « Auguste » assisté de son César. À la tête de l’ensemble, se trouvait l’Auguste qui gouvernait par la grâce de Dieu, une sorte de « roi des rois ». Comme l’avait prévu Dioclétien, la division prit un caractère permanent et, avec le temps, l’empire qui jadis semblait indestructible finit par s’effondrer complètement.

Dans l’édition de 1921 de sa magistrale et synthétique Esquisse de l’Histoire universelle [Traduction Payot 1948], « récit suivi, clair et fidèle de l’histoire de la vie et de celle de l’humanité », H.G. Wells écrivait : « Bien que dans toute l’Europe occidentale et l’Afrique du Nord, le système impérial se fût disloqué, la tradition des Césars survivait à Constantinople. […] Mais la civilisation méditerranéenne affaiblie, après avoir essayé de maintenir l’Italie dans son orbite, dut, en fait, abandonner l’occident à son propre sort. […] On parle souvent de cet empire "oriental" ou byzantin comme s’il avait continué la tradition romaine. En fait, c’est avec celle [hellénique] d’Alexandre qu’il renoue.[…] Mais, en dépit de ce processus de décomposition, la tradition glorieuse de l’empire mondial de Rome, de l’autorité suprême des Césars, allait survivre dans l’esprit des hommes. » (mise en valeur ajoutée par nos soins).

Selon H.G. Wells, le maintien de cette tradition était possible, car « les rudes chefs et les rois barbares […] étaient capables d’imaginer, au milieu de cet immense désordre, un roi des rois qui serait plus grand qu’eux-mêmes, et qui donnerait à tous les hommes une loi véritable. César avait été ce roi des rois, et César pouvait revenir. Ce titre de César, ils le respectaient et l’enviaient, et le plaçaient bien au-dessus de leurs propres titres. L’histoire internationale de l’Europe, à partir de ce moment, est faite en grande partie des exploits de rois et d’aventuriers qui se sont promis d’être césar et imperator (empereur) ».

Dans son texte original H.G. Wells nota que, lorsque la réalité de l’Empire romain fut détruite au cinquième siècle, la légende de ce qu’il avait été, eut toute liberté de s’épanouir. « Dégagée de toute possibilité de vérification, l’idée d’une suprématie mondiale romaine à la fois splendide et sereine grandit dans l’imagination des hommes. » Un « césarisme » européen, selon le terme de H.G. Wells, émergea presque immédiatement. Né dans l’empire oriental, il s’étendit vers l’ouest avec Justinien 1er en se prolongeant jusqu’à la fin de la Grande Guerre de 1914-1918. Ce conflit mit fin au règne d’au moins quatre césars : le Kaiser allemand (Kaiser venant du latin caesar), le Kaiser autrichien, le tsar de Russie et le tsar de Bulgarie. Pourtant, ce fut la défaite d’Hitler et des puissances de l’Axe durant la Seconde Guerre mondiale qui, apparemment, abolit la tradition d’un empire mondial splendide et serein que dirigerait l’autorité suprême d’un césar, roi des rois.

L’EMPIRE QUI NE VOULAIT PAS MOURIR

L’Empire romain, en vertu de la légende et de la tradition de la Pax Romana, fascina le monde d’une manière ou d’une autre pendant près de deux millénaires. C’est cette qualité durable — volonté de réinventer ce que les gens croyaient être l’Empire romain — qui fut montrée à Daniel. Des précisions figurent également dans le septième chapitre de son livre.

Daniel revit les quatre puissants empires planétaires du rêve de Nabuchodonosor, mais cette fois sous la forme d’animaux. Le lion rappelle la tête de l’immense statue : Babylone. L’ours correspond à la poitrine et aux bras d’argent, la Médo-perse ; et le léopard suggère le ventre et les cuisses de bronze, c’est-à-dire la Grèce et la Macédoine. Les jambes de fer et les pieds de la statue — l’Empire romain — apparurent comme un redoutable animal très différent des autres. Cette bête « terrible, épouvantable » avait dix cornes.

Dans le livre de l’Apocalypse du Nouveau Testament, les chapitres 13 et 17 consignent une vision similaire de l’apôtre Jean à la fin du premier siècle. Confirmant à la fois le songe de Nabuchodonosor et la vision de Daniel sur l’ultime tentative des hommes d’instaurer leur empire mondial « splendide et serein », ce texte ajoute des détails sur la nature, le caractère et la structure de ce dernier. Les sept têtes indiquées dans Apocalypse 17 : 3 et les dix cornes mentionnées dans Daniel 7 : 7 représentent les efforts entrepris pour réinventer l’empire mondial de Rome à travers le temps jusqu’à ce qu’il soit remplacé par le royaume de Dieu.

Cette entreprise n’ayant jusqu’à présent généré que de courtes et pâles versions de l’empire initial, on peut douter que la légende et la tradition de l’empire mondial de Rome aient survécu.

En effet, sur le territoire géographique anciennement occupé par l’Empire romain, s’exerce désormais l’influence croissante de l’Union européenne. En tant que première zone économique de la planète, celle-ci constitue une entité politique de plus en plus importante, capable de se mesurer à la seule superpuissance du monde, les États-Unis. Même si beaucoup reste à faire, bon nombre de nations européennes ont, au cours du dernier demi-siècle, forgé une grande union. Certains observateurs se demandent même si la nouvelle Europe ne va pas s’étendre au bloc continental européen à l’instar de l’Empire romain d’autrefois. Bien des pays, notamment ceux qui frappent à la porte de l’Union, espèrent voir se réaliser ce qu’avait imaginé Charles de Gaulle : une Europe qui s’étendrait du Portugal aux monts Oural. Vision évocatrice de l’envergure européenne qu’avait l’Empire romain.

Au centre du débat sur le devenir de l’Europe, se trouve une alternative : l’U.E. va-t-elle tendre vers une fédération plus large, plus faible et essentiellement économique ou opter pour une union politique plus poussée et plus forte ? En définitive, la question peut paraître spéculative. Les quinze nations membres de l’U.E. composent un groupe disparate dont les différences nationales, politiques, économiques, culturelles et ethniques (sans parler de leur passé historique) plaident contre une confédération d’États réellement solide. Or, les douze candidats actuels, par la plupart de l’Est, ne font qu’ajouter à cette diversité après 45 années de régime communiste.

FORT ET FAIBLE À LA FOIS

Ces aspects, alliés aux processus politiques souvent compliqués de l’U.E., reflètent apparemment les détails de la prophétie de Daniel concernant une puissance mondiale mi-solide, mi-fragile. Ces pieds et orteils (dernier effort de l’homme vers l’autodétermination) se caractérisent par leur composition de fer et d’argile, d’où leur fragilité. Le verset 43 de Daniel 2 approfondit ces symboles en nous disant que les éléments constitutifs de cette puissance « se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront point unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile ».

Ceux qui refaçonnent actuellement l’Europe ne se sont peut-être pas inspirés de « l’idée d’une suprématie mondiale romaine à la fois splendide et sereine », comme l’exprimait H.G. Wells, mais l’union qu’ils sont en train de créer s’inscrit dans la continuité de la tradition représentée par l’immense statue de Nabuchodonosor. Finalement, l’ultime superpuissance deviendra une force géopolitique d’influence planétaire qui dépassera tout ce dont Rome avait bénéficié à son époque. Elle deviendra un empire mondial jamais égalé, rayonnant sur toutes les nations (Apocalypse 13 : 7-8).

Selon Apocalypse 13, elle possèdera des attributs rappelant non seulement Rome mais tous les puissants empires antérieurs. Associant les animaux cités dans Daniel 7, elle ressemblera à un léopard avec les pieds de l’ours et la gueule du lion, soit Grèce-Macédoine, Médie-Perse et Babylone combinées (verset 2). Le texte ne fournit pas d’interprétation précise de cette image. En conséquence, tout ce qu’elle est supposée transmettre n’apparaît pas clairement. Toutefois, cette prédiction et les prophéties analogues témoignent manifestement du fait que la légende et la tradition de l’empire mondial de Rome sont bien vivantes et conservent l’esprit qui les avait fait naître : Babylone.

La fin de cette puissance mondiale viendra lorsque ses dirigeants la transmettront à un autre, lequel aura un esprit bestial, comme l’annonce Apocalypse 17 : 17. Or, bien qu’invisible, il s’agit du même esprit qui régit les civilisations humaines depuis Adam. Lui seul explique la continuité dans l’esprit et la finalité des quatre empires qu’exprime l’immense statue du songe de Nabuchodonosor. Le temps viendra où l’esprit caché de la bête sera dévoilé (Apocalypse 18 et Ézéchiel 28 : 18-19), chassé (Apocalypse 20 : 1-3) et remplacé par une sorte d’empire mondial très différente, le royaume de Dieu (Apocalypse 21).

UNE LÉGENDE MÊME DANS SON ESPRIT

Rétrospectivement, on peut dire que Dieu montra en songe à Nabuchodonosor une vision de sa manière de s’imaginer lui-même : un roi des rois capable de construire ce qu’aucun homme n’avait bâti avant lui, c’est-à-dire un empire mondial à la fois splendide et serein, en mesure d’intégrer une loi pour l’humanité tout entière.

Rétrospectivement, on peut dire que Dieu montra en songe à Nabuchodonosor une vision de sa manière de s’imaginer lui-même.

L’idée qu’avait Nabuchodonosor d’une civilisation humaine magnifique (l’énorme image dans son rêve) diffère considérablement de celle que perçurent le prophète Daniel et l’apôtre Jean. En effet, ces derniers virent au-delà de la représentation, au cœur de la civilisation humaine. Ils comprirent que, babylonien, médo-perse, gréco-macédonien ou romain, celui-ci était bestial et le resterait jusqu’à ce que le véritable Roi des rois établisse le royaume de son Père sur cette terre.

La fondation de ce royaume correspond au rétablissement de ce que l’homme avait perdu dans le Jardin d’Eden et s’efforçait de recréer depuis : un gouvernement mondial vraiment splendide et serein avec une loi unique pour toute l’humanité. Alors, cesseront les avancées et reculs, caractéristiques de la civilisation humaine depuis toujours. La terre et le ciel, qui nous semblent si permanents, seront remplacés par une nouvelle création, une demeure pour la vertu, la paix et la justice (2 Pierre 3 : 3-13).

En effet, nous nous trompons en croyant que toute chose continuera comme depuis l’origine.